LE CARILLONNEUR
Maudit sois-tu, carillonneur,
Toi qui naquis pour mon malheur !
Dès le point du jour à la cloche
Il s'accroche
Et le soir encor'
Carillonne plus fort
Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ?
Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ?
Au nombre des canons simples qui ne sont pas si nombreux, Vent frais ou Frère Jacques qui peuvent se chanter à quatre voix, celui-là carillonne un peu plus pourrait-on dire, à peine plus long que les précédents, mais marqué de mouvements distincts qui font d'un canon ce premier chemin vers la polyphonie, celui de l'émerveillement.